Afin de concilier les urgences de l’écologie avec les exigences accrues de la sécurité, il convient de préciser le rapport qui existe entre des outils coûteux en énergie tel que l’éclairage public et les besoins des autorités responsables de la sécurité publique.
Il faut notamment s’interroger sur la nécessité de maintenir un niveau de luminosité stable. Ce niveau ne pourrait-il pas être adaptable à des changements de situation? On pourrait ainsi réaliser des économies substantielles d’énergie quand cela est possible, tout en déployant ses pleines capacités en cas de nécessité. Pour ce faire, l’intensité de la luminosité des réverbères sur les grands axes et dans des quartiers sensibles a été indexée sur une échelle graduée, basée sur une combinaison entre la moyenne de la densité de la population piétonne dans un secteur donné et celle de sa vitesse de déplacement.
Ainsi le niveau moyen d’éclairage garantira un déplacement tout confort pour le citoyen, tout en économisant un maximum d’énergie.
Dès que la moyenne de la vitesse du déplacement sera dépassée vers le bas ou vers le haut, le niveau de l’éclairage montera, permettant une parfaite lisibilité de la situation. La luminosité atteindra 100% en cas d’immobilité de la majorité de la population piétonne ou si la majorité présente se met à courir.
La luminosité augmentera aussi progressivement en cas de densification de la présence piétonne. Elle arrivera à 100% quand cette densité imposera l’immobilité à la majorité des gens présents.